Avant Garde Béziers - Septembre 2016

2 Septembre 2016

EDITO :

Après la traditionnelle « trêve » politique et sociale de l'été (qui n'a pas empêché le gouvernement de promulguer sa scélérate Loi Travail), la rentrée s'annonce plus chaude que jamais !

Une rentrée sociale, avec les journées de mobilisations prévues le 8 septembre (éducation nationale) et le 15 septembre (à l'appel de l'intersyndicale), la lutte pour l'abrogation de la Loi Travail et l'obtention de nouvelles conquêtes sociales est plus que jamais d'actualité.

Ni le contexte de paranoïa entretenu par tous les tenants du capitalisme, au travers de la prolongation de l'État d'Urgence au surlendemain de l'attentat de Nice, ni l'enfumage nauséabond autour du désormais célèbre « Birkini », ne peuvent effacer les quatre mois de luttes, d'échanges et de réappropriation de l'espace public par la classe populaire au printemps dernier.

Les salariés, les privés d'emplois, les retraités, les précaires et la jeunesse ne se laisseront pas faire les poches sans rien dire ! Nous ne tomberons pas dans le piège de la division que veut nous tendre le capital, ni dans celui de la surenchère politicienne à moins d'un an des élections présidentielles. Nous n'opposons pas les luttes aux moments électoraux, mais nous n'acceptons ni les tentatives d'appropriation personnelle des aspirations populaires (il n'y a pas de sauveur suprême), ni les nombreuses divisions (religieuses, culturelles, de couleur, d'origine...) attisées par les tenants du capitalisme pour occulter la lutte de classe. En revanche, les Jeunes Communistes seront une force de proposition et de rassemblement de la jeunesse. Nous y ferons mûrir le rapport de force et imposerons dans le débat public les aspirations de progrès social, de paix, d'émancipation. Elles ont toutes été très fortement exprimées dans la rue, les établissements scolaires et les entreprises le printemps dernier par les jeunes dans leur grande diversité. Pour notre avenir et pour nos droits, la jeunesse ne lâchera rien !

Nous ne serions être communiste sans être internationalistes, sans chercher à faire vivre la solidarité de classe internationale. Le combat que nous menons en France contre le capital fait écho à celui que mènent nos camarades, tout particulièrement en ce moment en Amérique du Sud et au Proche et Moyen-Orient. La crise créée par le capitalisme pour se régénérer, s'exprime de manière particulièrement violente sur l'ensemble de la planète. Coupes budgétaires et précarité en Europe, guerres et massacres au Proche et Moyen-Orient, contre-offensive libérale et impérialiste en Amérique du Sud. En Syrie, en Irak, en Palestine, l'impérialisme massacre pour s'approprier de nouveaux marchés et asservir les peuples. Au Brésil, au Venezuela, en Bolivie, en Colombie et en Argentine, il déstabilise voire renverse les gouvernement progressistes élus démocratiquement. La démocratie est pour le capital un concept bien étrange, elle justifie les bombardements turcs contre ldes Kurdes, qui sont pourtant la première ligne de résistance contre l'obscurantisme. Elle justifie la destitution de Dilma Rousseff au Brésil, pour la remplacer par le plus corrompu des politiciens brésiliens à la solde de la CIA.

Ce ne sont pas les combats qui manquent pour cette rentrée politique et sociale, ils appellent à la résistance et au rassemblement de la jeunesse populaire. Avec plus de 20 adhésions au printemps dernier à Béziers, le MJCF, première organisation de jeunesse de France, est plus que jamais en ordre de bataille pour l'instauration du socialisme !

Renaud QUILÈS, secrétaire de l'Union de Ville